vendredi 6 avril 2012

Club féminin de Timoulay : Conférence sur le thème "La femme et la religion"

        Le samedi 31 mars 2012 dernier, à la bibliothèque rurale de Timoulay, le club féminin de l'Association Timoulay Izder pour le Développement a donné rendez-vous à une centaine de femmes et filles du village pour une conférence sur la place de la religion et sa place dans la vie des femmes.

       Une conférence animée par quatre animatrices du conseil des "ouléma" (savants en religion) de la région Guelmim-Essmara.


      Les conférencières ont abordé surtout la relation des femmes avec la religion musulman, les préceptes et les pratiques à observer dans la famille et dans l'éducation des enfants.
Le débat enclenché avec la nombreuse assistance était d'une grande richesse et d'une vive actualité.
Cette conférence a été aussi  l'occasion aux femmes et aux filles pour interroger nos quatre "mourchidat"  sur des problématiques à caractères "féminin" ayant trait à l'islam.

A la fin de la conférence, des membres du bureau de l'association Timoulay ont vivement remercié les conférencières et leur ont réitéré la nécessité de revenir prochainement à Timoulay pour débattre sur d'autres sujets d'actualités. 

dimanche 1 avril 2012

Timoulay : Le clown Farfour applaudi par les petits enfants du préscolaire..



       Le 26 mars 2012 dernier, l'Association Timoulay Izder pour le Développement a organisé une matinée ludique à la bibliothèque rurale de Timoulay au profit des petits enfants du préscolaire de Timoulay.

La matinée a été animée par l'équipe d'animation de l'association intilaka de bouizakarn.
Les petits enfants ont beaucoup apprécié les "singeries" et les comptines du célèbre clown Farfour qui a bien su dessiner de jolies sourires sur plus d'une soixantaine de petites filles et garçons émerveillés.

mercredi 28 mars 2012

Bibliothèque rurale : L'Association Timoulay célèbre la fête des mères.

      Le dimanche dernier 25 mars 2012, à la bibliothèque rurale de Timoulay, et dans une ambiance festive et joyeuse, des filles et des femmes de Timoulay, ainsi que des adhérents et adhérentes à l'Association Timoulay Izder pour le Développement, ont célébré la fête des mères.
Des chansons et des spectacles ont été préparé, à l'occasion, par le club féminin et le club des enfants de l'Association.


Plusieurs personnes (femmes et hommes) ont pris la parole pour rappeler le rôle des mères, et surtout dans le milieu rurale, dans l'éducation et l'entretien de la famille.


Bonne fête à toutes les mères de Timoulay et à toutes les mères du monde.

samedi 24 mars 2012

L'Espace Associatif et l’Agenda gouvernemental pour l’Égalité 2011 – 2015.


       L'Association Timoulay Izder pour le Développement a assisté, le 10 mars 2012 dernier, à un séminaire à Agadir, organisé par l'Espace Associatif et portant sur l’Agenda gouvernemental pour l’Égalité 2011 – 2015.

      L’Espace Associatif et en partenariat avec la GIZ et avec le soutien du Ministère de Développement Social MDSF  à entamer la troisième phase du projet Genre où l’objectif principal est  d’accompagner l’Agenda gouvernemental pour l’Égalité 2011 – 2015 vers la réduction des écarts entre les hommes et les femmes au Maroc.  
Cette troisième phase du projet Genre vise à poursuivre et consolider le travail réalisé pendant les deux premières phases (Voir la fiche projet Ci-jointe). Assurer  un ancrage plus profond et durable de l´approche genre et assurer ainsi la durabilité des résultats sur les 5 pôles élargis:
Pôle Sud 10 mars 2012
Ouarzazate  çè Errachidia Séminaire programmé ;
RifçèOrient Séminaire programmé ;
Chaouia-OuardighaçèTadla-Azilal Séminaire réalisé ;
TangerçèRabat Séminaire réalisé.

Les neuf domaines prioritaires relativement à l’agenda d’égalité 2011-2015  pour les cinq années à venir à savoir :
1) l’ancrage institutionnel de l’égalité de genre ;
2) l’accès équitable et égal des filles et des garçons à un système éducatif de qualité et qualifiant ;
3) l’accès équitable aux services de santé ;
4) l’accès équitable aux infrastructures de base nécessaires ;
5) l’accès équitable aux droits civils ;
6) l’accès équitable des femmes et des hommes aux postes de prise de décision électifs et dans l’administration ;
7) la lutte contre les inégalités basées sur le genre dans le marché de l’emploi et le travail ;
8) la lutte contre la pauvreté et les différentes formes de vulnérabilité subies ;
9) la lutte contre les stéréotypes sexistes dans l’éducation,
  

 Dossier à suivre..

vendredi 23 mars 2012

Un peu d’histoire de la région : Enlèvement du capitaine Moureau

Bouizakarn

En 1956, lors de la fin du Protectorat, Bou Izakarn acquit une bien triste renommée car c’est dans ce village à la fourche des pistes du Sud, que fut enlevé le capitaine Moureau, officier des A.I., chef de cercle; affaire qui eut un énorme retentissement national car il ne fut jamais retrouvé.
Nuit du 22 au 23 juin 1956 : enlèvement du capitaine Moureau 
   “Moureau, un des officiers les plus anciens et les plus célèbres du Sud, m’apparaissait comme le Saint-Exupéry des Affaires Indigènes mais un Saint-Exupéry dont la philosophie, ignorant la recherche et l’habileté, trouvait ses principes dans la vie simple de tous les jours, la faculté naturelle de rayonner, la transparence des sentiments, l’humanisme réceptif. Il était connu de tous et avant de le connaître moi-même, j’avais été frappé de la place particulière qu’il occupait dans la mémoire et l’affection des musulmans, tant des mesquines, des mokhaznis, que des cheikhs.
Chacun des officiers des A.I., qu’ils avaient connus, leur avait laissé le souvenir d’un trait personnel : celui-là aimait les femmes, celui-ci tirait bien, ce troisième buvait beaucoup; mais quand on leur parlait du capitaine Moureau de Bou Izakarn, ils hochaient la tête avec respect et concluaient d’un seul mot : rajel, homme.”

En 1956, alors que les garnisons françaises entreprennent l’évacuation progressive de leurs postes avancés du Sud marocain, une vingtaine d’officiers des A.I. restent, pour le compte du gouvernement marocain, dans les circonscriptions qu’ils administraient avant l’indépendance. Ils y représentent, sous l’autorité des nouveaux gouverneurs de province, le pouvoir central.
Là où les hommes au képi bleu doivent quitter leur poste, une procédure sommaire de passation de pouvoirs est nécessaire. Elle concerne, notamment, la remise à la nouvelle autorité des magasins d’armes des “mokhaznis” (auxiliaires indigènes de gendarmerie). Ce transfert va donner lieu à maints incidents. Le successeur marocain de l’officier d’A.I. n’a pas toujours l’expérience ou le rayonnement qu’il faudrait en cette aube difficile de l’indépendance. 
Devant les bandes de l’Armée de Libération qui rôdent dans sa circonscription, il est souvent sans pouvoir et se laisse voler ses armes. Ces “substitutions” d’armes inquiètent le gouvernement marocain dans la mesure où elles risquent d’engendrer un début d’anarchie. Elles inquiètent aussi le commandement français qui craint pour la sécurité des officiers d’A.I. des postes les plus isolés. Cette inquiétude se concrétisera rapidement par l’enlèvement, le 23 juin 1956, du capitaine Moureau, chef du poste des A.I. de Bou Izakarn, une figure de légende dans le Sud et de plus tenu en grande estime par le gouvernement marocain.

La triste histoire de cet enlèvement dans la période trouble de l’accession du Maroc à l’indépendance a fait l’objet en France d’une exploitation politique sans précédent, frisant “l’intox”. 
Pendant de très nombreuses années, malgré les enquêtes, malgré les recherches, sa disparition demeura une énigme. De nombreuses hypothèses furent émises sans qu’aucune ne fut vraiment convaincante : enlèvement par des éléments incontrôlés de l’Armée de Libération Marocaine ou vengeance d’un de ses mokhaznis bafoué à la suite d’une histoire de femme. 
Avec le temps, des officiers des A.I. en poste à l’époque dans le Sud marocain, par recoupement à la suite d’enquêtes personnelles effectuées sur place auprès de leurs anciens administrés, avancèrent une explication qui semble plausible; cette hypothèse, qui avait déjà été émise quelque temps après l’enlèvement et qui n’avait pas été reprise par les médias, ne fut jamais démentie par les autorités marocaines.
Le capitaine Moureau aurait été arrêté sur ordre du caïd Dahman de Goulimine qui lui reprochait d’avoir joué un rôle déterminant dans une révocation dont il avait fait l’objet en août 1953. Revenu à sa place avec l’indépendance, il se serait vengé. Les hommes de main du caïd, chargés de l’affaire, auraient vigoureusement malmené Moureau au moment de son arrestation, lui causant plusieurs fractures, dont une, ouverte au bras. Le prisonnier aurait été transporté à Anja, ancien poste du 22e Goum au Nord de Bou Izakarn, désaffecté en 1946, et il serait mort d’épuisement, faute de soins, deux mois plus tard. 
Dès lors on s’interroge. Pourquoi tout ce scénario, repris par Jean Lartéguy dans la vaste campagne de presse qu’il orchestra avec la vigueur qu’on lui connaît, et qui aboutit d’autre part à la libération du lieutenant Perrin, chef du bureau des A.I. d’Assa, et de l’adjudant-chef Cacciaguerra, enlevés lors de l’attaque par les
Marocains du poste de Fort Trinquet, alors que pour Moureau c’était trop tard.

Des officiers français, ayant enquêté, rappellent à juste titre que dans les mois qui suivirent l’enlèvement, l’A.L.N. et l’Istiqlal faisaient jouer sur les souks des saynètes dans lesquelles l’ex-autorité de contrôle était violemment tournée en dérision. Les scènes du tribunal pénal étaient particulièrement appréciées, avec les quatre personnages clés qu’étaient le “capitaine”, le “caïd”, le “chaouch” avec son bâton, et le pauvre hère, condamné, houspillé et roué de coups.  On sait que dans la région de Goulimine, la tenue et le képi de Moureau furent utilisés comme accessoires de scène. Ces tristes mascarades pouvaient fort bien accréditer l’idée, quelques centaines de kilomètres au Nord, à Agadir ou à Marrakech, que Moureau était effectivement promené de souks en souks. Des renseignements recueillis à l’époque par le consul d’Espagne à Agadir correspondent à la version de l’arrestation, de la détention, puis de la mort du capitaine Moureau à Anja dans un délai de deux mois et sans exhibition sur les souks.
 Ce consul aurait rédigé une plaquette sur “l’affaire Moureau”, plaquette qui, par ordre supérieur, ne fut jamais éditée.

(en partie d’après un texte de Jean S. paru en avril 1983)

jeudi 15 mars 2012

Club féminin de Timoulay : De la couture, de la vannerie et de la pâtisserie/


Association Timoulay Izder pour le Timoulay Développement


Avis



Le comité d’Action Féminin (C.A.F) de l’Association Timoulay Izder pour le Développement, et dans le cadre d’appui et d’accompagnement de la femme rurale timoulayoise, annonce avoir crée depuis plus de deux mois un club féminin dans l’ancien local de l’Association.



prototypes des productions de la femme rurale timoulayoise
      Ce club féminin comprend deux ateliers : le premier celui de la couture et de la vannerie et le deuxième celui de la confection des pâtisseries et de l’art culinaire en général.
Le but des deux ateliers est d’encourager la fille et la femme rurale timoulayoise à intégrer mieux le tissu économique et de développement de la commune et ce en l’initiant à certaines activités génératrices de revenus et tout ceci comme préambule à la création de la première coopérative féminine de la commune de Timoulay.
Le dit comité informe l’ensemble des habitants de la commune Timoulay et autres que les deux ateliers accueillent les commandes pour la confection des produits de couture (dentelles, crochets, point de croix, 9itan, terz lfassi….) des produits de vanneries (tissdlin, izouden….) et aussi pour la confection des pâtisseries tout genres.

L’Association Timoulay Izder pour le Développement, soucieuse de la qualification des membres du comité et des deux ateliers, organisera, prochainement, des sessions de formation sur le management des coopératives en partenariat avec l’Office de Développement de la Coopération ODECO.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui prêtent main forte à la femme rurale timoulayoise pour qu’elle soit plus qualifiée et plus consciente de son rôle dans le développement de notre commune.





Observation 1: Adresse du club féminin de l’Association Timoulay Izder pour le Développement  Local de l’Association qui est près du marabout Sidi Bourja.
Observation 2: Le club accepte aussi les commandes émanant de la diaspora marocaine à l'étranger ou des personnes intéressés par la couture et la vannerie amazigh  marocaine.

M.Abderrahmane Messaoudi
S.G de l'Association.

vendredi 9 mars 2012

Bibliothèque rurale : L'Association Timoulay fête le 08 mars.

Pour la première fois, le comité de l'action féminine de l'Association Timoulay Izder pour le Développement célèbre la journée du 08 mars à la bibliothèque rurale de Timoulay.


     Une occasion pour rappeler l'historique de cette fête, de son importance pour redonner de la dynamique au militantisme féminin et surtout pour se pencher sur l'avenir et l'advenir de la femme timoulayoise et son rôle dans la développement de notre localité. Plusieurs femmes et filles du village ont pris la parole pour souligner l'importance de l'action civile dans la sensibilisation et l’accompagnement de la femme rurale timoulayoise pour favoriser plus son épanouissement et intégration dans le processus sociale et économique. Le club féminin a pour l'occasion exposé aussi certains produits artisanaux fabriqués dans l'atelier de couture et de vanneries de l'association. La fête s'est terminée, avec un air joyeux et enchantant, autour de plats et pâtisseries préparées pour l'occasion. Vivement le prochain 08 mars où, inchallah, la femme timoulayoise serait plus épanouie.